Comme on utilise le transmedia pour notre projet immersif « un jour peut-être, l’expérience transmedia » on a eu envie d’aller plus loin dans la découverte de cet outil. Henry Jenkins, LE chercheur en transmedia, l’a défini grâce à plusieurs clés. Avec la team LPP, on a choisi d’en développer sept, celles qui nous parlent le plus. Si toi aussi tu veux créer un projet transmedia, voilà déjà une bonne base pour te lancer !
Synergie
Un projet transmedia est donc une création composée de plusieurs médias. Ils peuvent prendre la forme que tu veux : film, spectacle, livre, bande-dessinée, journal, site internet, jeu vidéo, application… Le tout est de choisir plusieurs médias différents.
Univers narratif complexe
Dans les projets transmedia, l’histoire se base sur l’univers et non sur les personnages. Ce qui, d’ailleurs, est un des outils qui favorisent l’immersion des spectateurs.ices. Par exemple, pour « un jour peut-être… », les personnages de nos différents médias évoluent tous dans le même univers, sans forcément se connaitre. Chacun a sa propre histoire, sans systématiquement influencer la narration d’un autre média. Ce nombre important de personnages permet d’enrichir l’univers du projet.
Expansions variées dans leurs fonctions
Les « expansions » de l’univers, ou plus simplement les différents médias, doivent avoir chacun un objectif narratif différent. Cela permet de développer le passé d’un personnage, donner des détails et faire des liens entre les évènements communs aux différentes histoires. Prenons l’exemple de l’application de notre projet transmedia. Le spectateur.ice découvre les secrets des personnages du spectacle. Ce sont des éléments narratifs supplémentaires qui permettent au spectateur.ice de saisir intégralement l’enjeux de certaines répliques du spectacle. Iel saura ce qui s’est dit ou/et ce passé avant le début du spectacle. Son immersion en est que plus forte. Mais, si le spectateur.ice n’a pas utilisé l’application, iel comprendra tout de même la réplique en question. Iel aura simplement une immersion moins importante dans l’univers proposé.
Points d’entrés divers
Avoir plusieurs portes d’entrées permet d’attirer un.e spectateur.ice familier.e d’un média vers un autre média. Concrètement, dans notre projet « Un jour peut-être, l’expérience transmedia » on a créé une rencontre entre les fans de jeux vidéo et les amoureux du théâtre. Soit, tu peux déjà aimer les deux… Mais si tu ne connais pas l’un ou l’autre et que tu aimes l’univers de notre projet, tu auras peut-être envie de le découvrir !
Chaque support apporte sa propre contribution
Chaque média qui compose le projet transmedia doit apporter de nouvelles informations sur l’univers. Ils doivent tous être complémentaires et autonomes.
L’immersion
Les spectateurs.ices peuvent être acteurs.ices de l’histoire s’ils le souhaitent. Dans « Un jour peut-être, l’expérience transmedia » on a plusieurs moyens de développer cette immersion. Via le jeu vidéo en incarnant le personnage d’Agamemnon, via le spectacle en participant à l’histoire ou via l’application en fouinant dans le téléphone d’un des personnages.
Ambition encyclopédique
Évidemment, tout ne peut pas être développé à 100% dans les différents médias. C’est pourquoi, grâce à la dimension immersive du transmédia, le spectateur.ice aura peut-être envie d’aller plus loin dans l’univers. C’est donc au créateur.ice de s’assurer qu’ils aient toutes les clés en main pour le faire.
Si toi aussi tu as un projet transmedia, que tu en connais un trop cool ou que tu veux te lancer, envoie-nous un DM sur notre compte instagram @lespetitspoings. On a hâte d’échanger avec toi autour de ce fantastique outil immersif !
Écrit par @chanelmentie
Illustrations par @escki
Sources : le blog d’Henry Jenkins
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